07/10/2010

D'INCISE

C'est vous faire bien beaucoup d'honneur que tous ce remugle que votre article provoque. J'adjoindrai tout de même mon commentaire, ne serait-ce que pour souligner la solidarité et la force des liens qui unissent les improvisateurs, au sens très large, de ce bout de terre.

Dois-je dire que vous m'êtes parfaitement inconnue, comme la plupart de vos références, hormis celles de quelques musiciens, que je ne saurais qualifie de mort puisque les côtoient bien souvent et dont le travail me semble en constante évolution, et ouvert, et nourrit par le rencontre avec ceux de ma génération.

Il me semble bien audacieux, mais fortement journalistique de réduire un ensemble de pratique hétérogène sous une même appellation, comme si un outil ou un manière de faire pouvaient en soit définir inexorablement un résultat.

Nous ne somme p! as dogmatique, nous ne jouons pas une musique, mais toutes celles qui nous semble possible, jouissive, et portant en elle un esprit de liberté. il n'est besoin de dire à quel point cette notion est en souffrance dans notre société contemporaine. L'improvisation libre véhicule un esprit libertaire et non-hiérarchique. le non intérêt du public en tant que que masse sociale soumise à l'ordre générale de la société n'est évidement pas surprenant, tout comme la position du pouvoir étatique à l'égard de ces musique.
Un jour nous en jouons une, un jour une autre, nous inventons, nos lieux de concerts, caves, salons de thé, cinémas, théâtres, libraires, galeries, espaces privés, nos instruments, empruntant l'un à l'autre ses techniques, lui rajoutant des extensions, leurs confiant de nouveaux rôle! s, nos configurations, du solo à l'orchestre, des jeux, des exercices, des mises en danger, de la réduction ou de la dilatation.
La liberté et l'improvisation forme une attitude qu'adopte les membres d'un groupe, ce n'est donc pas un style ou une manière de sonner, mais à un état sociale primordiale à une création communes. La musique qui en ressort est une autre affaire, et je n'ai pas l'impression que le présent soit en manque d'innovations.

Pour parler d'ordinateur, puisque il s'agit de mon instrument premier, il ne présuppose en aucun cas un pré-enregistrement ou quoi que ce soit de pré-établit, pas plus que ne le ferait la tension d'une corde sur un instrument. Il brise les repères sonores culturels, il est à la fois immatériel et un potentiel de concrétisation sans fin. L'ordinateur a forcé les musiciens à jouer différemment, tous comme eux forcent sans cesse la remi! se en question de la pratique informatique.

Et enfin, parler de musique Suisse, quelle quelle soit, comme si nos trois carrés de choux et cinq vaches pouvaient s'autosuffir ? Une vision bien conservatrice que je laisse à ceux de l'autre bord. Nous faisons partie d'une scène sans limite, voyageuses, communicative, expansive, partageuse, altruiste, nous somme camarades de pensée et de pratique. Si les montagne renvoient le son du cor, elle ne sont qu'abstraites pour nous, nous dérivons bien au dessus. Notre oreille est le monde, et la mort, je vous la laisse, saluez-la de ma part, merci.

d'incise

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