07/10/2010

ERIC GAUDIBERT

Cher Thomas Meyer,

Votre papier sur l’improvisation fait du bruit et, comme vous souhaitez, provoque la contradiction.
Votre texte ne met pas en doute l’existence de l’improvisation en elle-même : il définit de manière très complète tous les aspects, ainsi que l’histoire de la pratique de l’improvisation.
Cependant le fait d’annoncer la fin de l’improvisation libre, en Suisse, c’est se donner un peu légèrement la posture du juge ou …du prophète (?).
Les réactions multiples générées par votre texte montrent que le sujet est sensible. Tant mieux si cela suscite débat et réflexion, mais je crois que les improvisateurs et les musiciens (en général) n’ont jamais cessé de « penser » leur art. Ce qu’ils désirent aujourd’hui plus que jamais, c’est exister pleinement sur les scènes d’ici et d’ailleurs.

Bien à vous
Eric Gaudibert

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